Lézards des murailles (Podarcis muralis)

Risques de confusions possibles avec : le Lézard vivipare Zootoca vivipara

Secteurs où les risques de confusion sont les plus problématiques :

 certains secteurs de l’Oise (Plateau picard, Pays de Bray...) ;
 le nord de l’Aisne ;
 l’ensemble du département de la Somme.

Principaux critères à considérer lors de l’identification du Lézard des murailles :

 silhouette élancée avec corps paraissant un peu aplati ;
 coloration du dos « mouchetée » ;
 flancs avec une bande sombre bordée de 2 lignes claires plus ou moins continues, se prolongeant vers l’œil, surtout chez les femelles (flancs avec dessin plus atténué chez les mâles) ;
 tache noire sur l’épaule se démarquant du reste de la ligne des flancs ;
 museau plus long et aplati ;
 pattes fines et doigts longs ;
 écailles dorsales lisses et nombreuses (écailles grosses, faiblement carénées et peu nombreuses chez le L. vivipare, donnant un aspect « perlé ») ;
 queue plus fine et souvent plus longue (pouvant atteindre 2 fois la longueur du reste de son corps) ;
 l’extrémité des écailles de la queue est plane :
I I
I I
alors qu’elle est triangulaire chez le L. vivipare :
I I
I I
V

Espèce qui fréquente autant des milieux naturels que des zones anthropiques.

Lien aidant à l’identification :

Reconnaître les 3 lézards de Lorraine belge (A. Remacle, J.-P. Jacob) : http://users.skynet.be/aveslux/Identif_lezards_%202010.pdf
Lézard des murailles et lézard vivipare : différences et similitudes (Fauna Infos 16/2009) : http://www.drosera-vs.ch/wp-content/uploads/2010/05/info16_franz_seiten5_6web.pdf

Éléments servant à la validation et devant être renseignés lors de la saisie dans Clicnat :

 une photo de la tête vue de profil et une photo dorsale de l’ensemble de l’animal (un zoom sur la queue peut parfois aider) ;
 commentaire (facultatif) sur le comportement observé de l’espèce (ex. : allure générale, aspect du museau....) et sur le milieu fréquenté.